Austin Healey 3000, la belle anglaise

Austin Healey 3000 MK1 BT7 1960

S'il est bien une Anglaise sportive attachante, c'est bien la Big Healey.  Après la fusion de Healey et Austin , et ensuite après le rapprochement des petites MG et des petites Austin Healey 100, il était nécessaire de se pencher sur le projet dune sportive plus puissante dans le consortium, d'autant plus que le marché américain était friand de ce genre de véhicules.  Il l'avait déjà démontré avec les Jaguar, beaucoup plus chères, et les Aston Matin, hors de prix.

Aussi les cogitations des ingénieurs allaient-ils donner naissance à l'Ausin Healey 3000, familièrement surnommée la Big Healey.    Et les concepteurs avaient vu juste : les Américains se l'arrachèrent.  Pourtant, la voiture ne manquait pas de défauts : son pilotage était assez délicat et la belle n'était pas à mettre entre toutes les mains.  De plus, malgré des freins à disques à l'avant, il valait mieux conduire à l'anticipation! Elle était cependant très maniable et, pour peu que l'on ait une certaine expérience de ce type d'engin, elle était tout à fait prévisible, voire prévenante.  En outre, il apparaît évident que ce qui a contirbué à son succès, c'est sa ligne incroyable, tout en rondeur mai avec une face avant qui n'attend qu'une chose : dévorer l'asphalte.  Quel que soit l'angle sous lequel on regarde la bête, c'est lea belle qu'on aperçoit.

Le moteur qui meut la  belle est un six cylindres de 2912 cc à deux carburateurs, développant la puissance de 124 chevaux à 4600 t/m.  Ce régime relativement bas s'explique parle souci qu'avaient les concepteurs de conquérir le marché US; d'autre part, la marge était suffisante pour exploiter la mécanique lors des épreuves sportives auxquelles elle participa à de nombreuses reprises.  Sa boîte de vitesses est une mécanique à quatre rapports.

Quant à ses dimensions, elles sont plus ramassé je me ruerais es qu'elles ne le paraissent : 400 cm de long, 153 de large et 124 de haut, tout cela pour un poids somme toute raisonnable pour un roadster dont la principale exigence est la rigidité de la caisse, ce qui implique un poids supplémentaire. Sa vitesse maxi, à l'époque, était donne pur près de 180 km/h.

Signalons pour être complet que les MK II et MK III ne subirent que quelques modifications mineures, comme un moteur (un peu) plus gros et cetains points de détal destinés à satisfaire les clients américains.

Vous l'aurez compris : si j'en avais les moyens, si j'avais les compétences mécaniques, si j'avais de la patience, si..., je me ruerais en acheter une.  Parce qu'une gueule pareille, je ne suis pas certain d'en avoir vu d'aussi craquantes